La 8e édition de
l’unique festival de cinéma de l’île rouge se tient du 5 au 13 avril.
La
cérémonie d’ouverture de la 8e édition des Rencontres du film court
(RFC) s’est déroulé ce vendredi soir à l’Institut français de Madagascar,
co-organisateur du festival avec l’association Rencontres du film court que
préside le réalisateur Laza. Avant cela, une soirée cinéma en plein air à été
lancée sur le parvis de la Gare Soarano, avec une série de courts métrages
prometteurs.
Pour
cette édition du 5 au 13 avril qui porte sur le thème de la narration, 350
films seront projetés dans 13 lieux différents à Antananarivo, et dans la
quinzaine d’Alliances françaises que compte le pays. Pour la suite du
festival, le programme prévoit ce samedi dès 10h une table ronde sur la
distribution et l’exploitation des films malgaches et à 16h une rencontre avec
le Guinéen Cheik Doukouré, réalisateur du film « Le ballon d’or » en
1993. A 19h, les courts métrages qui ont bénéficié du fonds de production
Serasary, mis en place par les RFC, seront présentés au public.
Il est aussi prévu,
du 8 au 11 avril à la Bibliothèque nationale Anosy, une rétrospective du cinéma
malgache avec des projections en 16 mm. Occasion de rendre hommage aux
cinéastes qui ont fait les premières années du cinéma malgache : Benoît
Ramampy, Jeannot Rarojo, Limby Maharavo.
Les RFC 2013, c’est
aussi la formation à travers huit ateliers : l’atelier réalisation dirigé
par Cheik Doukouré, l’atelier d’écriture scénaristique dirigé par Sébastien
Regnier, un atelier de critique cinématographique dirigé par Jacques Kermabon,
un atelier sur l’actorat dirigé par Makena Diop et un atelier sur la production
avec Angèle Diabang, entre autres.
Les RFC
sont le seul festival de cinéma de tout l’île. Ils ont permis à une nouvelle
génération de cinéastes malgaches d’émerger. « Cela fait 8 ans que
les RFC mettent en lumière le potentiel du cinéma malagasy et révèlent des
réalisateurs de talent, la génération RFC est en marche », écrit Laza dans
son éditorial qui ouvre le programme du festival. Pour Elia Ravelomanantsoa,
la ministre malgache de la Culture et du Patrimoine, « c’est un festival
qui n’a plus rien à prouver ». Elle exhorte les chaînes de télévision
locales à diffuser ces films, pour accompagner le mouvement.
Stéphanie Dongmo, à Antananarivo
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