L’édition
2014 du festival international de films de femmes se déroule à Yaoundé du 6 au
9 mars prochains.
Le public à la conférence de presse |
Les promoteurs du
festival ont donné une conférence de presse ce 3 mars à l’Institut Goethe de
Yaoundé, pour présenter la 5ème édition de Mis me binga qui se
déroule à Yaoundé sur le thème « traditions
et droits de la femme ». Une conférence est organisée autour de ce
thème le 6 mars dès 10h au Clac de Mimboman.
A l’affiche, plusieurs
films sur cette thématique : « Le
dos de la veuve » de Mary Noel Niba sur la spoliation des veuves, « W.A.K.A. » de Françoise
Ellong qui présente les tribulations d’une prostituée qui essaie d’élever son
fils dignement. 11 films sont en compétition, des courts-métrages venus
d’Espagne, de Côte d’Ivoire, du Kenya et bien sûr du Cameroun avec le très
récent « Touni Bush » de
Pascaline Ntema qui revisite l’histoire du maquis à l’Ouest Cameroun.
Comme l’année dernière
déjà, le Binga talent récompense le meilleur film tourné pendant le festival,
dans le cadre d’un accompagnement des jeunes porteurs de projets
cinématographiques. Mais déjà, le jury est dévoilé. Il est composé d’Astrid
Ariane Atondji connu pour son documentaire « Koundi
et le jeudi national », Michel Kuate, promoteur du festival la Nuit du
court métrage à Douala et Enoka Ayemba, critique et consultant installé en
Allemagne.
Les projections se
déroulent au 6 au 9 mars à l’Institut Goethe de Yaoundé. Des projections en
plein air sont prévues dans deux quartiers de Yaoundé les 8 et 9 mars, avec le
soutien technique du Cinéma Numérique Ambulant. Le festival s’ouvre le 6 mars à
20h à l’Institut Goethe et se ferme le 9 mars à 20h à la Fondation Muna.
Pour Evodie Ngueyeli,
directrice artistique du festival, « l’objectif
est d’encourager les femmes à s’approprier du cinéma, outil de communication de
masse », le festival étant une plate-forme pour rendre visibles les
œuvres faites par les femmes, sur les femmes. Le festival évolue dans un
environnement difficile, qui devrait impliquer plus de professionnalisation.
Narcisse Wandji, fondateur de Mis me binga : « chaque édition du
festival est un véritable challenge, on travaille au learning by doing et on
gagne en maturité ».
Une maturité qui n’a
pas empêché que le festival ne puisse pas se tenir à l’Institut français de
Yaoundé cette année et pour cause ! Le dossier de demande du festival est
parvenu à l’Ifc tardivement, quand la salle était déjà occupée, a dit Narcisse Wandji.
Stéphanie
Dongmo
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