mardi 4 mars 2014

Cinéma : Mis me binga 5 est lancé

L’édition 2014 du festival international de films de femmes se déroule à Yaoundé du 6 au 9 mars prochains.
Le public à la conférence de presse 

 Les promoteurs du festival ont donné une conférence de presse ce 3 mars à l’Institut Goethe de Yaoundé, pour présenter la 5ème édition de Mis me binga qui se déroule à Yaoundé sur le thème « traditions et droits de la femme ». Une conférence est organisée autour de ce thème le 6 mars dès 10h au Clac de Mimboman. 
A l’affiche, plusieurs films sur cette thématique : « Le dos de la veuve » de Mary Noel Niba sur la spoliation des veuves, « W.A.K.A. » de Françoise Ellong qui présente les tribulations d’une prostituée qui essaie d’élever son fils dignement. 11 films sont en compétition, des courts-métrages venus d’Espagne, de Côte d’Ivoire, du Kenya et bien sûr du Cameroun avec le très récent « Touni Bush » de Pascaline Ntema qui revisite l’histoire du maquis à l’Ouest Cameroun.

Comme l’année dernière déjà, le Binga talent récompense le meilleur film tourné pendant le festival, dans le cadre d’un accompagnement des jeunes porteurs de projets cinématographiques. Mais déjà, le jury est dévoilé. Il est composé d’Astrid Ariane Atondji connu pour son documentaire « Koundi et le jeudi national », Michel Kuate, promoteur du festival la Nuit du court métrage à Douala et Enoka Ayemba, critique et consultant installé en Allemagne.

Les projections se déroulent au 6 au 9 mars à l’Institut Goethe de Yaoundé. Des projections en plein air sont prévues dans deux quartiers de Yaoundé les 8 et 9 mars, avec le soutien technique du Cinéma Numérique Ambulant. Le festival s’ouvre le 6 mars à 20h à l’Institut Goethe et se ferme le 9 mars à 20h à la Fondation Muna.

Pour Evodie Ngueyeli, directrice artistique du festival, « l’objectif est d’encourager les femmes à s’approprier du cinéma, outil de communication de masse », le festival étant une plate-forme pour rendre visibles les œuvres faites par les femmes, sur les femmes. Le festival évolue dans un environnement difficile, qui devrait impliquer plus de professionnalisation. Narcisse Wandji, fondateur de Mis me binga : « chaque édition du festival est un véritable challenge, on travaille au learning by doing et on gagne en maturité ».

Une maturité qui n’a pas empêché que le festival ne puisse pas se tenir à l’Institut français de Yaoundé cette année et pour cause ! Le dossier de demande du festival est parvenu à l’Ifc tardivement, quand la salle était déjà occupée, a dit Narcisse Wandji. 

Stéphanie Dongmo 

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