Le Festival international du cinéma se
déroulera dans la capitale de l’Ouest-Cameroun du 28 mars au 5 avril.
En blanc, Alvine Kouambo, la promotrice du festival. Au milieu en noir, Reinhild Dettmer-Finke, la tête d'affiche. |
Alvine
Kouambo, la présidente de l’Association Ecran pour le renouveau du cinéma
africain, promotrice du Festival international du cinéma indépendant de
Bafoussam (Ficib), a donné une conférence de presse le 20 mars à l’Institut
Goethe de Yaoundé. Le but de cette rencontre était d’annoncer la seconde
édition du festival qui se tiendra du 28 mars au 4 avril 2014.
15
films toutes catégories confondues (longs-métrages, courts-métrages et
documentaires) sont programmés. Six productions camerounaises sont à l’affiche.
Notamment « 2000 cedis » de
Banderas Kouam, « Destination fatale »
de Michel Cédric Deugoue, « The bag »
de Maspéro Bilobe, « Décision finale »
de Mitéran Megoupo, « Le témoin de l’ombre »
de Mireille Idelette Kouyembous et « Hold
strong » de Marius Bonfeu, installé depuis plusieurs années en Afrique
du Sud.
Huit
prix seront décernés à l’issue du festival : la Silhouette d’or de la
meilleure fiction, meilleur court-métrage, meilleur documentaire, meilleure
animation, prix spécial du jury, interprétation féminine, interprétation
masculine et prix du public.
A côté
des projections cinématographiques à la Communauté urbaine et à la Maison du parti de Bafoussam, il y
aura une réflexion sur le thème « le
financement du cinéma camerounais : des ressources locales à mobiliser ».
Le but étant d’encourager les opérateurs économiques locaux à investir dans le
cinéma.
Le
Ficib a pour but de promouvoir le cinéma indépendant, d’encourager la diversité
culturelle, de propager l’art cinématographique, de découvrir et d’encourager
de nouveaux talents et de favoriser les rencontres entre les professionnels du
cinéma. Pour Alvine Kouambo, « le
cinéma existe bel et bien au Cameroun et n’a besoin que d’un souffle et un
esprit nouveaux ».
La tête
d’affiche de cette édition est Reinhild Dettmer-Finke, épouse du sélectionneur
national des Lions indomptables et réalisatrice du film « Le ventre de Tokyo » programmé au festival. « J’aime aller au cinéma. Quand je suis
arrivé ici, j’ai appris qu’il n’y avait plus de cinéma du tout. Si je peux
soutenir le cinéma camerounais, je le ferai. Regarder un film, c’est comme
ouvrir une fenêtre sur le monde », a-t-elle déclaré.
Stéphanie Dongmo
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