L’humoriste camerounais s’est produit à l’Institut français de Cotonou le 20 janvier dernier ; cinq jeunes béninois l’ont accompagné sur scène.
Valéry Ndongo sur scène avec de jeunes béninois. |
Dans ce sketch, Valéry Ndongo raconte ses souvenirs d’adolescent, de l’époque où il écumait les vidéo clubs de Mvog-Mbi et Mvog-Ada, des quartiers de Yaoundé. Et dans ces vidéo clubs, les films africains étaient rarement au programme, au contraire des productions chinoises, indiennes, américaines et même françaises. Car, le cinéma africain qui est relativement jeune (ce qui ne justifie rien), reste méconnu de la majorité des personnes qui constitue sa cible, c’est-à-dire les Africains. Cependant, il y a de l’espoir : « le cinéma africain a beaucoup d’avenir », espère-t-il.
Comme d’habitude au Stand up, Valéry Ndongo était accompagné de jeunes humoristes qu’il a formé dans le cadre d’un atelier, à l’invitation de l’Institut français. Cinq Béninois qui l’appellent affectueusement « coach ». Serge Zossou, Anicet Adanzounou, Jean-Louis Lokoussou, Jean-Louis Kedagni et John Fernand Diogo, alias Virus, cherchent encore leurs marques dans le genre. Certains étant moins talentueux que d’autres. D’après Valéry Ndongo, l’un d’eux sera sélectionné pour participer au Stand up night show, en mai 2012 à Yaoundé. C’est donc avec ce défi que les humoristes en devenir se sont lancés sur scène dans des thèmes comme l’exploitation des enfants, l’escroquerie financière et bien sûr l’amour.
A Cotonou, Valéry Ndongo n’était pas accompagné de Major Asse, son comparse avec qui il a créé le stand up night show. Un concept de one-man-show qui a, depuis, pris une dimension africaine. Cette semaine, l’humoriste engagé est à N’Djamena au Tchad, pour un autre spectacle avec des jeunes talents de là-bas.
Stéphanie Dongmo, à Cotonou
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