La Cameroon art critics (Camac), l'association des journalistes culturels camerounais, célèbre ses deux ans le vendredi 13 juillet 2012 à l'Institut Goethe de Yaoundé.
16 juillet 2010 à l'Institut Goethe de Yaoundé. Des journalistes culturels au cours de l'assemblée générale de création de la Camac. |
Exposé des motifs
Le 16 juillet 2010, la Cameroon Art Critics (Camac) a vu le jour à Yaoundé. Cela suivant la volonté d’une poignée de journalistes culturels camerounais résolus à donner à la culture une place plus importante et de qualité dans les médias. Dès le départ, elle a réussi à s’attirer non seulement des membres venant de rédactions les plus huppées du Cameroun, mais surtout de divers médias (presse écrite, radio, télévision, internet). A la demande de l’équipe dirigeante, un partenariat a été rapidement noué avec le Goethe Institut de Yaoundé qui a accepté d’accompagner les premiers pas, ainsi que la progression de la jeune association.
Deux ans plus loin et après la mise en place d’une antenne dynamique à Douala, le temps nous semble venu de faire le point et de repartir sur de nouvelles bases. Cela au cours d’une journée que nous avons baptisée CAMAC CONVENTION. Journée au cours de laquelle l’on fera le bilan des activités de l’association et se projettera vers l’avenir. Occasion aussi de renouer avec l’esprit de l’initiative qui consiste à se donner les moyens pour être plus performant. C’est ainsi qu’à coté du forum avec les membres seront ajoutés un atelier sur le style journalistique particulier aux rubriques culturelles dans les médias ainsi qu’un débat sur la place du journalisme culturel aujourd’hui dans les médias camerounais ainsi que son avenir.
C’est à l’effet de donner une idée de cette journée et des compétences et ressources qu’elle mobilisera que ce projet a été rédigé. Avec l’espoir qu’il saura convaincre les éventuels partenaires et permettre in fine aux membres de la CAMAC de fixer le cap et ainsi mieux accompagner la culture camerounaise qui comme chacun le sait est dynamique et variée.
Présentation
La Cameroon art critics (CAMAC) est une association de journalistes camerounais à but non-lucratif qui existe depuis le 16 juillet 2010 avec le soutien du Goethe Institut Kamerun. L’association est née de la volonté de rassembler les journalistes spécialisés dans la couverture des faits culturels en vue de promouvoir l’excellence dans le journalisme culturel au Cameroun. Sa mission principale est de contribuer à développer la critique comme discipline, en mettant l’accent sur les bases méthodologiques. L’association compte, en juin 2012, une quarantaine de membres répartis à Yaoundé et à Douala où une antenne régionale existe depuis février 2011.
CAMAC est administrée au quotidien par le Comité exécutif composé de trois (03) membres élus par l’Assemblée générale pour deux ans. Il s’agit de :
Président : Parfait Tabapsi, journaliste au mensuel Les Cahiers de Mutations ;
Secrétaire générale : Stéphanie Dongmo, journaliste au mensuel culturel Mosaiques;
Trésorière générale : Pélagie Ng’Onana, journaliste indépendante.
A ces trois, s’ajoute la présidente de l’antenne régionale de Douala Monique Ngo Mayag, journaliste au quotidien Mutations.
En deux ans d’existence, CAMAC a réalisé plusieurs activités dont les plus significatives sont :
- Un atelier de formation sur la critique cinématographique du 16 au 18 juin 2011 a l’Institut Goethe de Yaoundé animé par Jean-Marie Mollo Olinga, critique de cinéma camerounais et Klaus Eder, secrétaire général de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI). Cela en partenariat avec le Goethe Institut Kamerun.
- Un atelier sur le journalisme culturel du 20 au 24 novembre 2010 en marge des RETIC animé par Laure Malecot, journaliste culturelle française exerçant dans une radio à Paris. Cela en partenariat avec les Rencontres théâtrales internationales du Cameroun (RETIC)
- Un atelier sur la critique théâtrale du 16 au 19 novembre 2011 animé par l’auteur dramatique et administrateur de la Compagnie Feugham Kouam Tawa
En janvier 2010, CAMAC a noué un partenariat avec le mensuel culturel Mosaïques. Depuis lors, ses membres produisent gratuitement des articles dans ce journal. Mosaïques est ainsi devenu le support de communication privilégié de la CAMAC.
Programme provisoire du vendredi 13 juillet
8h-9h : appel et installation des congressistes
9h-10h30 : présentation du bilan des 2 ans de Camac par le président et discussions
10h30-11h : pause café
11h-12h30 : programmation des activités de la saison 3 (aout 2012-aout 2013)
12h30-13h30 : pause déjeuner
13h30-15h : atelier sur le style journalistique dans les espaces ‘culture’ des médias (par Felix Ebole Bola, secrétaire général de la South Media Corporation)
15h-15h30 : pause café
15h30-17h30 : table-ronde avec pour thème ‘Le journalisme culturel aujourd’hui et demain’ (intervenants: Roger Owona, rédacteur en chef des magazines Nyanga et Weekend Tribune ; Joseph Owona Ntsama, chroniqueur au mensuel Mosaïques ; Télesphore Mba Bizo, reporter à la CRTV Poste national ; Stéphanie Dongmo, chroniqueur culturel, Secrétaire général de la Cameroon Art Critics).
Les experts de la table-ronde
Roger Owona
Sans doute l’un des plus anciens chroniqueurs culturels de la place camerounaise. Il appartient en effet à la 2è génération des critiques de chez nous, juste derrière les Charles Boyomo Assala et autres Jean-Marie Ahanda. Après avoir été chroniqueur au quotidien Cameroon Tribune dans les années 80 et 90, il a prêté sa plume pendant plus d’un an au tri-hebdomadaire Mutations en 99 et 2000 avant de retourner à la maison-mère, la SOPECAM, où il officie à nouveau à la direction des magazines comme rédacteur en chef du mensuel Nyanga et de l’hedo Weekend Tribune. Il insistera dans son intervention sur le profil du chroniqueur culturel au Cameroun aujourd’hui.
Joseph Owona Ntsama
Depuis près de deux ans, il a renoué avec la chronique culturelle dans le cadre du projet éditorial «Mosaïques, arts et culture du Cameroun» pour lequel il semble prendre beaucoup de plaisir. Une habitude qu’il avait quelque peu perdue depuis la disparition en kiosque voici quatre ans de la revue «Patrimoine». Revue à laquelle il avait plus que contribué huit ans durant, reléguant presqu’aux oubliettes sa casquette d’historien de la santé qui l’a conduit à rejoindre la Fondation Paul Ango Ela de géopolitique de Yaoundé (FPAE). Son intervention portera sur «La chronique culturelle sous le prisme d’une revue et d’un journal camerounais, expérience de chroniqueur».
Télesphore Mba Bizo
A la Cameroon Radio Television où il officie, difficile de reconnaître le chroniqueur cinématographique qu’il est pourtant. Là-bas, l’on a préféré misé sur les qualités de reporter qui figurent au carquois de sa palette journalistique. C’est seulement à l’international que l’ancien reporter de la FM Mount Cameroon de Buea fait donc le plus valoir ses qualités de chroniqueur … et de traducteur. Cela aussi bien au sein de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI) dont il est l’un des rares membres africains qu’à l’association panafricaine ARTERIAL NETWORK qu’il a réussi au prix de mille difficultés à implanter au Cameroun. Il interviendra principalement sur cette expérience internationale depuis le Cameroun et surtout sur le lancement par ARTERIAL NETWORK depuis peu de l’African Art Journalists network (AAJN).
Stéphanie Dongmo
La benjamine et unique femme du panel n’est pas moins une chroniqueuse de talent. Qui depuis cinq ans a creusé son sillon dans le landerneau de la critique camerounaise. D’abord au sein de radios urbaines de Yaoundé, puis au quotidien Le Jour de 2007 à 2012. Et enfin par le truchement de son blog qui attire de plus en plus de curieux depuis son relookage il y a quelques mois. Membre de la Fédération africaine de la critique cinématographique, celle qui assure les fonctions de secrétaire générale au sein de la CAMAC est la présidente de la représentation camerounaise du Cinéma numérique ambulant (CNA) nouvellement créée. Son intervention sera axée sur «la pratique du journalisme culturel au quotidien au Cameroun».
Le modérateur
Parfait Tabapsi
Depuis son arrivée à la South Media Corporation (SMC) en 2007, il ne cesse de porter le flambeau de la culture dans la famille médiatique. Actuellement coordonateur de la rédaction du mensuel Les Cahiers de Mutations, il a auparavant travaillé pour le quotidien Mutations, l’hebdo people Situations et effectué quelques piges ça et là dans le champ de la culture. Avec d’autres confrères animés par la flamme culturelle, il a porté sur les fonts baptismaux l’association Cameroon Art Critics (CAMAC) dont il est le président élu depuis sa naissance le 16 juillet 2010.
L’animateur de l’atelier
Félix Cyriaque Ebolé Bola
Dans le chapitre des journalistes camerounais en activité, il est l’un des plus anciens de la place. Après avoir roulé sa bosse dans nombre de rédactions, notamment à Douala (Challenge Hebdo, Dikalo…), il fait partie de l’équipe de jeunes qui lance Mutations en juillet 1996. Depuis, il y a fait preuve d’un talent d’écriture qui fait de lui l’une des plumes qui comptent au Cameroun. Après une parenthèse de quelques années à La nouvelle expression, il a rejoint Mutations où il officie à nouveau depuis une dizaine d’années environ tout en étant le correspondant de l’agence panafricaine d’information Panapress. Actuellement, il occupe les fonctions de Secrétaire général des rédactions au sein de la South Media Corporation.
Contacts presse
Parfait Tabapsi : 96.46.58.17
Stéphanie Dongmo : 75.11.76.62
Pélagie Ng’Onana : 78.94.96.91
Monique Ngo Mayag : 96.47.77.49
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