vendredi 24 avril 2009

Police: concours des gardiens de la paix

Concours
37 000 jeunes frappent aux portes de la police
Les épreuves de recrutement de 1200 gardiens de la paix se déroulent demain sur l’étendu du territoire national.
Jeudi, 23 avril 2009 à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé. A jour-j moins deux du concours de recrutement de 1200 élèves-gardiens de la paix, des hordes de jeunes gens ont investi le babillard du centre de formation où sont affichés les listes des candidats qui devront prendre part aux épreuves écrites prévues ce samedi, 25 avril. Nicanor Njouonwet est l’un d’eux. Venu vérifier que son nom se trouve bien sur la liste, il se dit prêt à affronter les épreuves de dictée-questions, rédaction et calcul : « Actuellement, je traite les anciennes épreuves et je revois les leçons du cours moyens II. Mais je suis serein », dit-il. Sur le site, les vendeurs de « bords » proposent leurs marchandises aux candidats : épreuves corrigés, livres de mathématiques, entre autres.
Sur le babillard, des messages indiquent que les réclamations se font à la salle des dépôts de dossiers située quelques mètres plus loin. Ici, l’affluence est tout aussi continue, et les réclamations diverses : noms ne figurant pas sur la liste, erreur sur la date de naissance... Sur une autre liste figurent les noms des personnes dont les dossiers ont été rejetés. C’est, au total, 1060 dossiers rejetés pour défaut de l’une ou l’autre pièce, falsification de pièce, dossier incomplet. Les motifs les plus récurrents sont cependant « trop jeune » et « trop vieux », le concours étant réservé aux personnes âgées de 17 ans au moins et de 24 ans au plus au 1er janvier 2008, et le diplôme requis étant le Certificat d’études primaires et élémentaires ou le first school living certificate, un permis de conduire pour les candidats chauffeurs ou une attestation en musique pour les candidats musiciens.
D’après les informations recueillies à la Délégation générale à la sûreté nationale, ils sont 37 000 candidats à avoir déposé leurs dossiers pour ce concours qui se déroule dans les dix chefs-lieux de régions. Une source affirme que tout est fin prêt et que « toutes les dispositions ont été prise pour mettre la main sur les faussaires et engager contre eux d’éventuelles poursuites judiciaires, pendant les épreuves ou pendant l’enquête de moralité. Notre source ajoute que c’est ce vendredi soir que les listes des candidats devront être affichées dans les différents sous-centres de Yaoundé et les places assises attribuées, avec noms, numéros et photos collés sur les tables-bancs.
Les élèves-inspecteurs aussi
Demain toujours devra se tenir le concours de recrutement spécial de 30 élèves-inspecteurs de police, au sous-centre du lycée technique et commercial de Yaoundé. Pour ce concours réservé aux gardiens de la paix, ils sont 900 candidats à s’être présentés. Les candidats qui seront retenus à l’issue des deux concours devront rejoindre le Centre d’instruction et d’application de la police de Mutengene pour leur formation.
Stéphanie Dongmo
En cas de réclamation, que faire ?
Les candidats ont jusqu’à demain soir pour déposer leurs requêtes auprès du bureau des réclamations situé à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé et pour compléter les dossiers incomplets. Les pièces requises sont :
- Une fiche de réclamation à retirer gratuitement sur place ;
- une photocopie du récépissé de dépôt du dossier ;
- une photocopie de la Carte nationale d’identité ;
- un numéro de téléphone où le candidat peut être contacté au cas où sa requête aboutirait.
Dans quel sous-centre composer à Yaoundé ?
1- Lycée général Leclerc :
- tous les candidats anglophones (service général, musiciens et chauffeurs), c’est-à-dire de ABAH Lawrence CHENYET à ZOGUE BIDIWE Paulin ;
- Les candidats anglophones dont les noms commencent par A, B, C, D et E ; précisément de A. JAGNI MOMO Judith Carole à EMAH Martin Sylvain.
2- CES de Ngoa-Ekelle
- Les candidats francophones dont les noms commencent par E, F, G, H, I, J, K ; précisément de EMAH EKOUMOU André à KAMENI NJAMBOU Constantin.
3- CETIF de Ngoa-Ekelle
- Les candidats francophones dont les noms commencent par K ; précisément de KAMGA Georges Eric à KOUBA Sandrine Pauline.
4- Lycée bilingue d’application
- les candidats francophones dont les noms commencent par K, L, M ; précisément de KOUBAYEN DIBOUE Albertine à MOUTCHOK André Hippolyte.
5- Lycée de Tsinga
- les candidats francophones dont les noms commencent par M et N ; précisément de MOUTE MBOUTOU SOULE Paolo à NGUENTCHA Guy Arnaul.
6- Lycée de Nkol-Eton
- les candidats francophones dont les noms commencent par N, O, P, Q, R, S ; précisément de NGUEPI Céline Didine à SUFO Luther
7- Lycée d’Elig-Essono :
- les candidats francophones dont les noms commencent par S, T, U, V, W, X, Y, Z ; précisément de SUFO MBE Gervé Armand à ZUNTCHEM A BEBOM Sara Berthe Florence.
- Les candidats francophones ayant choisi comme spécialité la musique et la conduite composeront également au lycée d’Elig-Essono.
8- Lycée technique et commercial : les candidats au concours spécial pour le recrutement de 30 élèves-inspecteurs de police.
Source : communiqué du secrétaire général de la Dgsn
Conseils pratiques aux candidats
- Avant le début des épreuves, se débarrasser de tout document ou objet compromettant, notamment les téléphones portables ;
- Arriver à l’heure, de préférence 30 minutes avant l’installation des candidats en salle ;
- Se munir de sa carte nationale d’identité ou du récépissé de sa Cni ;
Se munir de son récépissé de dépôt du dossier ;
- Se munie de deux stylos au cas où l’un s’arrêtait subitement d’écrire ;
- Garder son calme en toute circonstances (ne pas paniquer quelles que soient les circonstances et la qualité de l’épreuve) ;
- Ne pas se précipiter même si le sujet paraît facile ;
- Ne pas oublier que c’est un concours ;
- Ne pas oublier de porter son nom sur les feuilles de composition ;
- Ne pas hésiter à poser son problème à un surveillant ;
- Relire ses copies avant de les remettre.
NB : Le jour du concours, les candidats musiciens devront se munir du matériel de travail manuel nécessaire à l’écriture des exemples musicaux (colle-papier, ciseaux, crayon ordinaire, gomme blanche…).

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