mardi 15 février 2011

Médias : Joly Koum à la Conac


Le journaliste, qui était jusqu'alors directeur de l'Information à Canal2, a démissionné pour rejoindre la Commission nationale anti-corruption.

Depuis lundi 7 février 2011, Joly Koum a pris fonction à la Division de la prévention et de la communication de la Commission nationale anti-corruption (Conac), au palais des congrès à Yaoundé. Le lendemain, 8 février, d'après nos sources, il a déposé une lettre de démission par exploit d'huissier à la direction générale de Canal 2 international à Douala, où il était jusqu'alors directeur de l'Information. Joint au téléphone hier, Emmanuel Chatue, le directeur général de la chaîne de télévision, a dit ne pas être au courant de cette démission. Quant à Joly Koum, il n'a pas souhaité s'exprimer sur la question. Nos sources laissent entendre que les deux parties se réservent le droit de recourir à un arrangement.

Avant cela, Joly Koum, qui a travaillé à Canal 2 pendant sept ans, avait demandé un congé, qui lui a été accordé, du 7 au 28 février 2011. A la fin de l'émission « Canal presse » édition du 6 février, il a dit au revoir à ses téléspectateurs et annoncé que David Atemkeng allait le remplacer durant son absence. La semaine dernière, David Atemkeng a été nommé coordonnateur de la rédaction de Yaoundé. Le journaliste recruté en août 2010 à Canal 2 reprend aussi les rênes des émissions présentées par Joly Koum, « Canal presse » et « Parole d'homme ».

La démission de Joly Koum vient marquer la fin des relations souvent tendues entre le journaliste et sa hiérarchie à Canal2. L'on se souvient qu'en juillet 2010, il a été suspendu d'antenne pour trois mois, suite à une édition de « Canal presse » au cours de laquelle les panélistes avaient critiqué la douane camerounaise, partenaire de Canal 2. Joly Koum vient ainsi gonfler les rangs des journalistes employés à la Conac, parmi lequels Benjamin Fouda Effa, Guy Roger Eba'a et Zacharie Ngniman, un ancien de la Crtv, qui dirige d'ailleurs la Division de la prévention et de la communication.

Stéphanie Dongmo

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