jeudi 21 juillet 2011

Majoie Ayi au cinéma

La chanteuse de bikutsi tient le 1er rôle dans le film « First cry » de Joyce Naah, qui sortira en août prochain.

« First cry », c'est le titre du film par lequel Majoie Ayi fait son entrée dans le 7ème art. La chanteuse de bikutsi tient en effet le premier rôle dans ce premier long métrage fiction de Joyce Naah Njei, aux côtés de Narcisse Mbarga, que l'on retrouve également au montage. L'avant-première du film est annoncée pour le mois d'août prochain. Joyce Naah rechigne à dévoiler l'intrigue de « First cry ». Son teasing est tout aussi chiche en informations. Tout juste laisse-t-il entrevoir qu'il est question de conflits entre un mari et sa femme, au centre duquel se trouve une belle-mère. Le tout est baigné par les larmes de Tatiana Matip que l'on avait déjà vu dans « Confidences » de Cyrille Masso.
Pourquoi avoir choisi Majoie Ayi dans le rôle principal ? Joyce Naah explique : « On manque de starmania au Cameroun. On a des acteurs, mais on n'a pas de visage à vendre. Il faudrait qu'on commence à mettre nos acteurs en avant pour vendre nos films. Or, Majoie Ayi est une grande cinéphile et elle joue bien. En plus, elle a été géniale sur le plateau. Elle n'avait pas de caprices de star et m'aidait même à satisfaire les caprices des autres. Sa notoriété va aider à valoriser les autres acteurs ». Ces autres acteurs sont, entre autres, Marthe Ewane, Michèle Ntede, Dobelle et Joyce Naah elle-même.
Produit par la jeune maison Pidginland, « First cry » a été tourné en français en avril 2011. Il est le second projet cinématographique de Joyce Naah, après « Rape » (viol) en 2010. « Cela me fait énormément plaisir de signer ce film parce que, selon toute apparence, pour être reconnu comme cinéaste, il faut faire un long métrage ». C'est en 1996 que Joyce Naah, 33 ans, alors chanteuse dans une chorale, rejoint la troupe de théâtre Zoomers de Zigoto Tchaya Tchameni. Elle joue plus tard dans les sitcoms « Just for fun » et « Cité campus » réalisés par Vincent Ndoumbé. « C'est en le regardant travailler que j'ai voulu devenir réalisatrice. C'est un réalisateur de talent, on l'appelait ''le père créateur''. Je salue aussi Eulalie Claire Nyomb qui m'a soutenue pour ce film », dit-elle.
Stéphanie Dongmo


Légende Photo: Une scène du film avec Majoie Ayi et Dobelle

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