mardi 3 avril 2012

Atelier : comment bien manager un projet culturel ?

A l’occasion des Rencontres d’arts visuels de Yaoundé (du 2 au 8 avril), des responsables de projets culturels ont participé à un atelier sur le management culturel, lundi dernier à l’Institut Goethe de Yaoundé.

Les participants à l'atelier.

Treize responsables de projets culturels ont pris part à un atelier portant sur le management culturel, animé par Serge Olivier Fokoua dans le cadre de la 3ème édition des Rencontres d’arts visuels de Yaoundé (Ravy), le lundi 02 avril 2012 à l’Institut Goethe du Cameroun. La directrice de l’Institut Goethe, Irene Bark, a introduit l’atelier par ses souhaits de bienvenue aux participants. Serge Olivier Fokoua a précisé que cet atelier était la restitution d’un atelier similaire auquel il a participé en 2011 en Allemagne.

Atelier pratique: portait-robot d'un bon manager culturel.
L’atelier a défini le management culturel, tout en dressant le portrait-robot d’un bon manager culturel. Les participants ont aussi débattu des problèmes que rencontrent les différents responsables de projets culturels dans un contexte camerounais bien particulier. Un contexte caractérisé par les lenteurs administratives, le dialogue de sourd avec le ministère de tutelle, la méfiance des artistes vis-à-vis des managers et l’inorganisation des acteurs culturels.  Hilarion Faïson, le chef du service des Arts plastiques du ministère des Arts et de la Culture, a affirmé que le Minac souffre d’une insuffisance de communication sur ses actions, car, avec un petit budget, il fait le maximum.
Participant à l’atelier, Henri Matip Ma Soundjock de l’Agence com et management (Aicp) a exprimé le souhait que les managers culturels se regroupent en syndicat, pour défendre leur métier contre les imposteurs et constituer un groupe de pression. Yves Eya’a, le directeur du Centre des créateurs de mode du Cameroun (Ccmc) lui, a recommandé la poursuite des échanges entre les participants. D’après Serge Olivier Fokoua, cet atelier consistait en un échange d’expériences et « il revient à chaque participant de capitaliser toutes les propositions qui ont été faites ».

Stéphanie Dongmo

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