Cette année, quatre films camerounais sont en compétition au Fespaco. Que peuvent ces productions ?
Avant que ces films soient mis en compétition au Fespaco, ils ont été sélectionnés parmi beaucoup d’autres. Cela veut dire qu’ils peuvent remporter des prix. Je ne suis pas le jury, mais, comme ce sont des films camerounais, je souhaite qu’ils gagnent.
Ces films ont-ils été soutenus par le Mincult ?
Ils n’ont pas été soutenus. Ce sont les producteurs et les réalisateurs eux-mêmes qui ont proposés ces films. Dans d’autres pays, l’Etat prépare les films pour le Fespaco, mais chez nous, pour le moment, ce n’est pas le cas. Néanmoins, à ceux dont les films sont en compétition, le Mincult va donner une prime d’encouragement, dont je ne peux pas révéler le montant.
La ministre de la Culture est à Ouagadougou avec plusieurs de ses collaborateurs. Quel est l’intérêt de la présence du Mincult au Fespaco ?
Au Fespaco, il y a beaucoup de producteurs et de réalisateurs de diverses régions. Et si cette délégation camerounaise est là, c’est pour exploiter l’objectif du Fespaco qui est la promotion du cinéma africain, en tissant des relations avec d’autres pays qui font dans le financement et la promotion du cinéma. Ainsi, la délégation du Mincult comprend douze professionnels de la filière, dont trois promoteurs de festivals, trois producteurs, trois réalisateurs, un promoteur d’école de cinéma et une consultante pris en charge par l’Etat. Ils sont ici pour trouver des partenaires dans la coproduction et l’organisation des festivals. Les résultats de leur présence ici aura un effet multiplicateur dans le développement du cinéma au Cameroun.
Propos recueillis à Ouagadougou par Stéphanie Dongmo
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