jeudi 22 mars 2012

Convention : le soutien du Minac aux festivals


Le ministre des Arts et de la Culture a signé, le 21 mars 2012, des accords avec Ecrans noirs, Abok i Ngoma, Festi-Bikutsi, Couleurs urbaines, Le Kolatier, Lambo La Tiki et Feschary.

21 mars 2012. Photo de famille entre le Minac et les promoteurs de festivals.

Hier a eu lieu à Yaoundé la signature de plusieurs conventions de partenariat entre le ministère des Arts et de la Culture (Minac) et sept promoteurs d’évènements culturels. Il s’agit des festivals Ecrans noirs pour le cinéma, Abok i Ngoma pour la danse, Festi-Bikutsi, Couleurs urbaines et Le Kolatier pour la musique, Lambo La Tiki pour la mode et Feschary pour la caricature. 

Pour Ama Tutu Muna, la ministre des Arts et de la Culture, ces festivals « apparaissent comme le carrefour pour la promotion de la culture camerounaise et ont, à chaque édition, bénéficié d’un appui du ministère ». Elle a exhorté les promoteurs à faire de leurs festivals, au-delà des aspects folkloriques, des instances de réflexion qui contribuent à la pérennisation du patrimoine. « Il s’agit pour nous de contribuer au renforcement de l’impact de ces évènements sur le public cible, de leur donner une meilleure visibilité », a-t-elle dit. Le Minac se réserve le droit de reformer cette convention, en fonction de l’atteinte des objectifs attendus. 

Parlant au nom des promoteurs bénéficiaires, Bassek Ba Kobhio, le fondateur des Ecrans noirs, a affirmé que ces conventions sont « une formidable opportunité, ce d’autant que les financements internationaux se font rares ». Parce que les festivals conventionnés remplissent une mission de service public, il a souhaité que le soutien du Minac soit inscrit dans le budget 2013, pour un appui efficient. Elise Mballa Meka, la promotrice d’Abok i Ngoma, se réjouit : « Nous avons décidé de tirer le maximum de cette convention. Nous avons l’obligation de réussir ». 

Ama Tutu Muna a tenu à préciser que la porte du Minac n’est pas fermée, et que d’autres conventions pourraient être passées entre son département ministériel et des festivals sérieux qui en feraient la demande.
Stéphanie Dongmo

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