L'artiste donne un concert jeudi prochain à la discothèque George V à Douala.
Longue Longue est arrivé à Douala samedi dernier. Invité par la discothèque Georges V, le chanteur a été accueilli par de nombreux fans à l’aéroport international de Douala, avant de se payer un tour de ville dans les artères de la capitale économique. L’artiste offrira un spectacle le 26 mai 2011 à 21 heures au Georges V. Une occasion pour renouer avec le public sevré de Longue Longue depuis bien longtemps. Libéré sous caution après avoir été condamné à dix ans de prison ferme pour une affaire de mœurs en septembre 2010, les ennuis judiciaires du chanteur avaient défrayé la chronique et suscité un vaste mouvement de sympathie de ses fans.
Les ennuis judiciaires de Longue Longue commencent le 19 novembre 2005, lorsque le « libérateur libéré » est interpellé à Nantes en France et inculpé pour le viol de la nièce de sa compagne âgée de 17 ans. Des faits dont il se serait vanté auprès de sa femme, alors que le couple était en séparation. Deux jours plus tard, Longue Longue est incarcéré à la maison d'arrêt de Gradignan, près de Bordeaux. Libéré le 22 février 2006 après le paiement d'une caution de 5,2 millions Fcfa, il est placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de sortir de la France. Une interdiction qui sera levée le 19 août 2008 par la cour d'appel. L'affaire rebondit en septembre 2010, lorsque le chanteur de makossa est condamné à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d'assise de la Gironde. Le 5 janvier, Longue Longue obtient la liberté provisoire contre le paiement d'une caution avec l'aide de Samuel Eto'o et l'interdiction de se rendre en Gironde où réside sa victime. Longue Longue a toujours clamé son innocence.
Né à Douala en 1973, Longue Longue compte quatre albums à son actif : « Ayo Africa » en 2001, « Privatisation » en 2003, « Examen de conscience » en 2006 et « A bas Judas » en 2009. Simon Longkana, de son vrai nom, annonce un cinquième album en préparation. Baptisé « Child of God », c'est un album autobiographique où il est question de justice populaire. « Je ne parle pas seulement de ceux-là qu'on brûle dans la rue. Aujourd'hui, il y a la justice populaire sur internet, dans les journaux, dans la politique... Je parle de cette mauvaise foi, de ce mauvais vent qui envahit le monde », déclarait-il en mars dernier dans une interview accordée à journalducameroun.com.
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