dimanche 12 février 2012

Culture : le Festival national des arts se tiendra cette année


Ama Tutu Muna, le ministre des Arts et de la Culture, a annoncé la tenue du Fenac. C’était le 10 février à Yaoundé, au cours de la cérémonie de présentation des vœux 2012. 

Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture.

A l’occasion de la cérémonie des vœux au ministère des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna a longuement parlé des défis qui attendent son département ministériel en 2012. Et ils sont nombreux : la sauvegarde du patrimoine culturel, l’ouverture du Musée national au public, la reprise des activités de l’Ensemble national en léthargie depuis que le Centre culturel camerounais a cessé de fonctionner en 2008, l’organisation d’un salon du livre, la publication d’un annuaire des festivals du Cameroun, la création de la Art Foundation destinée au financement culturel, l’intensification de la lutte contre la piraterie et la restructuration du compte d’affectation spéciale. La liste est loin d’être exhaustive. Les annonces les plus fortes ont certainement été la tenue, cette année, du Festival national des arts et de la culture (Fenac), attendu depuis 2010 et la relance du cinéma avec l’ouverture d’au moins une salle. 
 Le conflit qui oppose le Syndicat des artistes musiciens du Cameroun aux sociétés de téléphonie mobile a aussi été évoqué. Les premiers accusent les seconds de ne pas payer les droits d’auteur sur leurs services de téléchargements de musique. Ama Tutu Muna a promis : conformément à la loi n° 2000 le droit d’auteur, « les sociétés de téléphonie mobile vont s’arrimer à l’ensemble des redevances. Nous les avons saisis, une solution sera trouvée sous l’égide du ministère des Arts et de la Culture ». 
 Le ministre a reconnu des blocages éventuels à ces beaux projets : la modicité du budget de son ministère, l’absentéisme de son personnel : « Nous devons mettre l’accent sur la présence effective au travail, la ponctualité et l’assiduité. J’invite le personnel à se mettre au travail en rompant avec une certaine léthargie », a-t-elle plusieurs fois martelé, avant de recommander aussi la discrétion.
Stéphanie Dongmo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire